L’action se divisait en général en cinq actes qui représentaient cinq moments successifs

_–Des repas de théâtre. On outrepasserait la vérité en voulant prouver que toutes les pièces le cèdent en gaieté ou en force dramatique aux oeuvres classiques: ce n’est pas vrai. Toutefois, il y a là une ligne de partage assez nettement tracée: d’un côté, l’art dramatique, c’est-à-dire tout ce qui est l’oeuvre propre du poète; de l’autre, la mise en scène, c’est-à-dire ce qui est l’oeuvre commune de tous ceux qui, à un degré quelconque, concourent à la représentation. Aujourd’hui cette image, beaucoup trop générale pour nous, s’est décomposée et nous fournit les images du banquier, de l’agent de change, du quart d’agent de change, du boursier, du coulissier, etc. Quant à l’unité de lieu, non seulement le lieu a pu changer d’acte en acte, mais encore, à l’exemple, de ce qui a lieu dans Shakspeare, les différentes scènes d’un acte se passent la plupart du temps dans des lieux différents. Une action tragique ou comique ne se développe pas dans le vide, mais elle se meut en traversant des milieux successifs, qui souvent déterminent une modification dans la direction de sa trajectoire.